lundi 9 février 2015

La Bobineuse

 On se souvient...
Les 100 ans des Cercles des Fermières du Québec

 

Fondée en 1915, l'Association des Cercles des Fermières du Québec, première et plus grande association féminine au Québec, fête cette année son 100ième anniversaire. Depuis 100 ans, ces Cercles composés de bénévoles se veulent un lieu d'échange et d'entraide visant à améliorer les conditions de vie des femmes et des familles tout en s'assurant de la transmission du patrimoine culturel et artisanal québécois. Bravo! Présents dans toutes les régions du Québec, les Cercles des Fermières sont toujours aussi dynamiques et prêts à vous accueillir parmi eux. Grand nombre des membres de ces cercles nous rendent visite à La Bobineuse de laine pour se ravitailler et... échanger entre tricoteuses

Les mémoires de Paule Drouin

Mémoires d'une Fermière: Paule Drouin


Cette semaine nous sommes chanceux. Madame Paule Drouin, membre du Cercle des Fermières de St-Georges-de-Beauce (#34) et grand-maman de la Bobineuse Florence, a accepté de nous raconter quelques uns de ses souvenirs de tricoteuse-crocheteuse-couturière-tisserande-brodeuse exemplaire.
« Je dirais que j’ai appris à tricoter vers l’âge de cinq ans  avec ma mère d’abord qui a monté une quinzaine de mailles de laine couleur rouge tomate et fait quelques rangs à l’endroit. Puis, comme je traînais mon tricot partout, madame Gilbert, la voisine, mes tantes Suzanne et Jeannine, grand-maman, la bonne Fernande ont toutes remonté les mailles échappées de ce qui ne deviendra jamais le foulard commencé: perte d’intérêt totale.

Quand j'étais petite, toutes les jeunes filles devaient savoir tricoter ce qui ne veut pas dire qu’elles le savaient. On l’enseignait à l’école, alors si elles ne l’apprenaient pas à la maison, forcément… À l’école, c’était plutôt une sensibilisation au tricot, à la broderie et et à la couture. Mais il y avait ce qu’on appelait alors l’École Ménagère où étaient vraiment enseignés tous les arts domestiques dont le tissage en même temps que les matières  académiques. Tante Suzanne est passée par là.

Après le patinage à la patinoire municipale où nous patinions avec les garçons ou être aller faire du ski de fond, très souvent au retour, tout en écoutant la musique de nos chanteurs préférés sur nos quarante cinq tours (Perry Como, Bing Crosby Frak Sinatra…) , nous nous adonnions à nos passe-temps préférés, le tricot ou la broderie. Le père de Louise, ma meilleure amie, qui était très taquin, nous disait qu’on finirait "sur le carreau" si on continuait  à être aussi sages! Et finir vieilles filles, on ne voulait certainement pas!

Plus tard, j’ai pris des cours de tissage de Madame Marie-Stella Morin, une de nos meilleures  tisserandes québécoises. En plus de ses talents, Madame Morin peut se montrer très persuasive et j’ai fait mon entrée dans le Cercle des Fermières no 34  en 1992.

Je tricote par pur plaisir de tricoter et le Cercle des Fermières n’a rien à voir excepté de m’avoir donner le "comment" du travail bien fait. Je sais aussi coudre, tisser, crocheter et broder. Mais il faudrait que je repasse mes points car il y a un bout que je n’ai pas brodé!
Faire partie du Cercle des Fermières peut combler bien des besoins de sociabilité, d’entraide mais plus spécifiquement, c’est le plaisir d’apprendre et de développer des nouvelles techniques artisanales. Les première années, j’ai participé aux concours  annuels en tricot et tissage dans le but de me perfectionner et non de gagner. Le beau pull rouge que je t'ai fabriqué, Florence, a même franchi l’étape du régional!

Le recrutement dans les Cercles des Fermières du Québec est difficile et doit être constamment révisé. Dans notre Cercle, nous nous maintenons à environ 200 membres et des jeunes viennent de plus en plus. Les anciennes sont très généreuses et organisent des ateliers en après-midi et en soirée pour accommoder celles qui travaillent.

Ce que j’aime, je crois, dans tout ça, en résumé, c’est les moments de repos et d’arrêt que l’on se donne  dans la journée où toute notre attention est tournée vers la maille endroit ,la maille envers c’est vrai, mais surtout vers la personne à qui le morceau est destiné et toute la tendresse qui est projetée dans le travail. C’est la raison pourquoi ces morceaux sont si précieux et qu’il vaut la peine de les faire avec de la belle laine, du beau fil, du beau tissu et  de la belle manière. 


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